Tel est pris qui croyait prendre.

Y'a une ânesse dans le pré….Je ne vous dis que ça ! Y' une ânesse, il me semble l'avoir dit, y a une ânesse...je la flaire , elle est prête. Elle botte tout ce qui peut s'approcher d'elle pourtant elle sent bon toutes les permissions . Y a une ânesse,… à la première tentative je me mange un coup de ses sabots postérieurs mais je réitère .Je prends bêtement les coups de queue de ses prétendants « ôte toi de là que je m'y mette »… mais c'est plus fort que moi, il faut que j'y aille. Je suis à ce point obnubilé par le but à atteindre que je ne fais pas attention à l'humain qui me flashe à tout va. En d'autres périodes, j'aurais pris la pose mais là, j'ai tellement de fers au feu...Je dois à la vérité d'avouer que les seuls fers qui m'importent sont ceux de cette cavale qui le moment venu sera ouverte à toute proposition, la mienne y compris. Dès le lendemain mon portrait trône la une de la Stampa, seul journal italien à avoir pris au sérieux les élucubrations d'un gratte-papier en recherche de notoriété.